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Toccata… et fugue !
Philippe De Georges
Dans le document par lequel il lance nos travaux en vue de la rencontre annuelle d’Uforca, sur le thème du mode de jouir et du moment de son choix, Gil Caroz fait de mai 68 le nom d’une libération des mœurs qui a marqué la fin du XXe siècle et décidé du moment que nous vivons. Il fait de cette période le point de capiton d’un mouvement qui a commencé avec l’ébranlement du puritanisme victorien, auquel la psychanalyse n’a pas peu contribué.
Parmi les expériences qui suivirent ce mois d’effervescence, certains se souviennent sans doute de l’apparition d’un certain nombre de dites communautés. La maison bleue accrochée à sa colline, chantée par Maxime Le Forestier est la version heureuse de cette floraison. L’idée n’était pas vraiment nouvelle et avait ses antécédents du temps des phalanstères, des groupes saint-simoniens et quelque chose s’en était annoncé sous la plume de Rabelais avec l’abbaye de Thélème et sa devise : « Fais ce que te plaira ».
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