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« Intraduites en images verbales »
Marc Gabbaï
Dans une lettre à Fliess, Freud écrit : « Le réveil, à une époque plus tardive, d’un souvenir sexuel ancien produit, dans le psychisme, un excédent de sexualité, ayant sur la pensée un effet inhibant et conférant au souvenir et aux conséquences de ce dernier son caractère obsédant, irréductible. » Freud précise qu’il y a, avant quatre ans, ce qu’il appelle des scènes sexuelles, qui restent intraduites en images verbales, et que le réveil d’une scène sexuelle intraduite, n’aura pas de conséquences psychiques, mais va aboutir à la nécessité d’une écriture, c’est-à-dire d’une traduction, sous la forme d’une conversion. Plus encore, il précise que c’est l’excédent sexuel lui-même qui empêche la traduction en images verbales.
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