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Numéro 5 - Avril 2015




Bricolages contemporains avec l’erreur commune

Élisabeth Pontier

« Claire et David sont désemparés par la mort de Laura. elle était la "meilleure amie" de Claire et la femme de David. Sa disparition vient chambouler l’équilibre que chacun avait trouvé pour répondre à la question de l’identité sexuelle.

Claire se posait la question: « Qu’est-ce qu’une vie de femme? » Elle se boussolait sur son amie Laura qui incarnait pour elle la féminité.

David lui, « est » femme et c’est pour lui « une évidence ». D’ailleurs il l’écrit en ces termes : « je suis femme » juste avant de se faire percuter par une voiture, après que Claire lui ait asséné un « tu es un homme » qui le blesse dans la vérité de son désir. Dans ce texto « je suis femme », il faut entendre qu’il a à faire avec « La femme », l’essence de la femme qu’il n’y a pas. Et c’est la subtilité d’Ozon d’avoir trouvé cette formule qui n’est pas le « je suis une femme » de l’hystérique, affirmation qui n’empêche pas l’hystérique de se poser la question de ce qu’est une femme...»

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