Si vous ne visualisez pas correctement ce mail, cliquez-ici.



Numéro 2 - Janvier 2015




Rencontre et percussion de deux modes de jouir

Patricia Bosquin-Caroz

Engagés tous deux dans une vie maritale et familiale, dans un mode de vie que tout oppose, ils vont pourtant se rencontrer fortuitement. Cette contingence viendra bousculer, révéler et propulser le mode de jouir singulier des protagonistes du roman d’Éric Reinhardt, Le système Victoria. En un temps record deux logiques vont se percuter, l’une masculine, l’autre féminine qui, poussées vers leur absolu, tendues vers leur extrême, conduiront à l’issue fatale de ce récit.

Qu’y a-t-il de nouveau dans cette fiction que la quatrième de couverture présente comme une étude de l’époque contemporaine ? Victoria, belle et fascinante, est aussi une femme de pouvoir redoutable. Directrice des ressources humaines d’une multinationale, elle vit en se déplaçant sans cesse à une rapidité fulgurante. Visitant les usines pour un groupe américain aux quatre coins du monde, elle bénéficie d’un salaire mirobolant et d’avantages financiers divers, se loge dans des hôtels super luxe, etc. David, homme de gauche idéaliste, architecte aux ambitions déçues, œuvre à la réalisation d’un chantier hors norme comme directeur de travaux pour un promoteur immobilier obséquieux. L’exigence de rendement imposée aux corps, le cynisme de la haute finance, l’inhumanisation des conditions de travail, tous les ingrédients sont là pour faire de cette fiction une romance du XXIè siècle.

Lire la suite ...


Abonnez-vous !