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NEWSLETTER #42 - SEPTEMBRE 2020

Il était une fois

Pénélope Fay

Désuètes les fictions ? L’époque est-elle exclusivement celle du clash, des tweets cinglants, des buzz invérifiables, des coups de théâtre vite faits vite oubliés ? Faut-il parler d’îlots de résistance face au mouvement planétaire qui se nourrit de l’instantané, de la surprise, selon une logique de la rupture chère à Donald Trump ?

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Avant-goût

La fiction dans tous ses états

Laurence Fournier

Les textes publiés ici, tentent, au un par un, de rendre compte du terme de fiction, issu du latin fingere, façonner (par extension : feindre, inventer). Façonner, chacun des auteurs y tend, vers une élaboration soutenue d’où se déploient la fiction, les fictions comme défenses ou productions voilant un réel.

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Que disent fictions et séries de l’identité en crise ?

Martine Versel - Sc de Bordeaux

L’auteur déploie la question de la fiction en psychanalyse : de la reconstruction freudienne du processus analytique, de l’hystorisation à l’articulation signifiante et ses effets de vérité, de l’opposition du réel au fictitious de Bentham pour conclure sur les séries affines avec l’illimité et l’identité en crise.

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De la tragédie enfantine à la comédie des sexes

Noëmie Jan
Sc de Rennes

S'appuyant sur la préface qu'en fit Jacques Lacan, Noëmie Jam nous introduit à la dimension tragique de L'éveil du printemps. Le scandale de " tragédie enfantine " tient de la monstration du ratage du rapport entre les sexes. " Comment rencontrer l'altérité que représente le partenaire sexuel ? " Par l'exil du discours parental, mais pas sans " l'éveil des rêves ". S'appuyant sur le parcours amoureux des personnages, l’auteure dessine un trajet " de la tragédie enfantine à la comédie des sexes ".

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Partenaires ! À la vie, à l’amour, à la mort !

Cécile Favreau
Sc de Toulouse

Deux êtres tombent amoureux, cela aurait pu être un virage dans leur vie, l'occasion d'une rupture et d'une relance vers de nouveaux désirs. Pourtant ils se quitteront, et reprendront leurs chemins... Qu'est-ce qui peut permettre de saisir que, malgré la passion dévorante que rencontrent ces deux-là, le retour à leur quotidien sera leur choix. La modalité de jouissance de chacun, la théorie du partenaire, les implications des liaisons inconscientes sont des dimensions auxquelles l'amour fait écran. Cécile Favreau passe derrière cet écran pour suivre les implications de la jouissance de chacun dans cette " histoire d'amour..."

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La Servante écarlate
Réveil et désir au feu du réel

Michel Galtier
Sc d'Avignon

Dans la dystopie La servante écarlate, une rencontre amoureuse permet de réveiller le désir de Defred, de combattre, pour un temps, la pulsion de mort à l’œuvre dans cet univers concentrationnaire. Margaret Atwood montre l’évolution de Defred à travers deux rêves, analyse Michel Galtier. Dans le second rêve, Defred rêve qu’elle se réveille...

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Il s’agit de lire avec Lacan les expressions du discours contemporain.
Et de lire Lacan avec, comme points d’interrogation, ces déclinaisons.

Habeas corpus

Échos des livres

La présence réelle
et la fuyance du corps

Catherine Lacaze-Paule

Depuis l'expérience du confinement et de l'entrée en force du numérique dans nos intérieurs, Catherine Lacaze-Paule interroge les nouvelles modalités de la présence à l'Autre, nos corps en sont affectés. "A-t-on touché à la présence ? " Et qu'en est-il dans la cure analytique ? Pour s'orienter, elle s'appuie sur la présence réelle, signifiants de Lacan. La fonction du phallus symbolique y résonne, mais pas que... L'auteur déploie pour nous l'essence des corps en présence dans la cure.

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Corps et création
Rencontre avec l’inconnu de nous-mêmes

Sébastien Dauguet

La proposition des artistes objecte à la dénomination de l'artiste avec un grand A, tant chacun propose des oeuvres singulières ou le corps, l'objet, l'image, se nouent où se dénouent pour faire surgir du nouveau, parfois jusqu'à l'inquiétante étrangeté. Dans la variété des styles ; des objets (d'art) se détachent qui eux-mêmes ne s'appréhendent d'aucune généralité. Le livre ici chroniqué par S. Dauguet en donne quelques aperçus.
 

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Dalila Arpin interviewe Sonia Chiriaco

Sonia Chiriaco a choisi de commenter la phrase de Freud : « Une fausse manœuvre est irréparable. Le proverbe, le lion ne bondit qu’une fois, a nécessairement raison ».

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