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NEWSLETTER #40 - MAI 2020

Promesse à dire

Pénélope Fay

Si l’urgence analytique est une poussée, elle est l’inverse de la stupeur ou de la sidération. Elle est cette trouée dans un temps arrêté. Et c’est de cette percée que surgit du neuf.

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Avant-goût

Vanessa Sudreau

Le heurt d'une mauvaise rencontre défait parfois toute la trame qui soutenait l'histoire d'un sujet jusqu'à anéantir son sentiment d'habiter son existence. C'est alors le drame. Gel de la pulsion, désert de jouissance, ou au contraire envahissement, urgence à dire : il s'agit de retrouver, entre déconnexion, reconnexion, et nouvelles connexions, un sentiment d'exister.

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Un regard en acte sur le traumatisme

Guy Briole - Invité SC de Lyon

Chacun peut être confronté à la rencontre de ce qui, dans un événement, fait accident. C’est ça le trauma, ce qui fait trou, effraction du réel. Le regard y est central : quelque chose de cette rencontre malheureuse avec le réel regarde le sujet en face.

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L’urgence et la satisfaction
dans l’expérience analytique
 

Chantal Bonneau
Sc de Nice

Qu’est-ce qui pousse le sujet à entrer en analyse ? C’est une urgence pour la vie, nous dit Chantal Bonneau. Quand l’urgence subjective devient la hâte suite à la satisfaction d’une rencontre contingente avec la vérité, arrive son dépassement pour toucher un impossible et éprouver la satisfaction singulière de sa solitude radicale.
 
 
 
 

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Le lambeau :
le nom de ce trauma, là
 

Marie-Christine Bruyère
Sc de Toulouse

Tel le Petit Poucet, Marie-Christine Bruyère suit le chemin de l’écriture de Philippe Lançon dans son récit Le Lambeau afin de débusquer le réel en jeu là où la parole a fait défaut. P. Lançon raconte un tas de petites choses anodines ou intimes dont l’enjeu pour le sujet est de recoudre la chaîne signifiante interrompu dont Marie-Christine Bruyère articule l’instant de voir, le travail du rêve où surgit l’inconscient, le réel du trauma et l’issue par l’écriture.

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Le trauma, pas sans le fantasme : une écriture logique

Valérie Bussières
Sc d'Avignon

« Le trauma, pas sans le fantasme » : Valérie Bussières déploie pour nous cette formule resserrée. Qui du fantasme ou du trauma est premier ? Comment s'articulent-ils ? Quelle valeur accorder au "pas sans" ? L'article nous mène sur les traces de Freud qui a d'abord cru en la réalité traumatique de la séduction de l'adulte envers l'enfant. Pour Lacan, le trauma est de structure, il devient troumatisme, soit l'incidence de lalangue sur l'être parlant.
 

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Dalila Arpin interviewe Marie-Claude Sureau

Marie-Claude Sureau explique en quoi la phrase de Lacan « Il est clair qu’il s’agit là d’un désordre provoqué au joint le plus intime du sentiment de la vie chez le sujet… » a été une boussole dans sa clinique, dans les cas pour lesquels la question diagnostique est problématique et où parfois seul le sentiment de la vie est l’indication que quelque chose est touché.

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